Halte à l'îlot de Sable Blanc nord

          

Sevrés de virées en bateau depuis la panne moteur de notre Barracuda (cf. précédent article "panne en mer"), courant novembre 2010 nous avons décidé de louer un bateau (Maliki nous a fait un prix !). Celui-ci étant équipé d'un moteur assez puissant de 100 cv (4T mais néanmoins gourmand), nous avons mis le cap vers les îlots du nord.

C'est en arrivant en vue des îlots qu'Olivier a pensé fort tout haut : "Et si on poussait jusqu'à l'îlot de Sable Blanc nord" ? Ben oui, après tout pourquoi pas. D'autant que l'îlot en question était en vue. Nous sommes donc passés entre Choazil et M'Tsamboro...

 ... et 20 mn après nous abordions le rivage de l'îlot. La journée était moins ensoleillée que d'habitude. Mais les contrastes de couleurs, entre le vert de la mer et de gros nuages noirs qui devaient déverser leurs pluies sur Grande Terre, étaient fabuleux. Seuls au monde, la sensation de découvrir un nouveau paradis, nous étions totalement sous le charme des lieux. Nous avons pris notre temps pour bien profiter du site...   

 Fabuleux contrastes de couleurs !   Devant...            Derrière...

 Bientôt l'ancre...

                                                                                                                         Seul au monde...

 

Chouette un "Sept doigts" intact !                       Théo : "Papa, c'est ça la vraie vie ?"

                                                                         Olivier : "Oui mon fils !"

Puis à quelques encablures, nous avons contourné l'îlot M'Tsamboro afin d'y casser la croûte.

Là, un incident a marqué la journée : Comme les vagues devenaient de plus en plus fortes, voulant ancrer différemment le bateau, j'ai fait une mauvaise manoeuvre. Le bateau s'est mis de travers, parallèle au rivage et les vagues m'ont drossé sur le sable. A un moment le bateau a pris une telle gîte que j'ai cru qu'il allait se retourner. J'ai d'autant plus eu peur que Théo était sur la plage tout près du bateau dans l'intention de m'aider. Heureusement Olivier (qui faisait sa sieste !) et les femmes sont arrivées à la rescousse. Ouf ! Quittes pour une belle frayeur.

En repartant j'ai tiré Olivier et Théo montés sur une grosse bouée, mais même avec ses 100 cv le bateau donnait des signes évidents de faiblesse...